Randonnée pédestre
Le projet
La CAB créé des chemins de randonnée sur son territoire. Ils sont de deux types, ceux empruntant essentiellement du domaine privé des communes, les chemins ruraux, et ceux s’appuyant majoritairement sur des parcelles privées.
Les premiers sont les boucles et liaisons intégrées au Plan Départemental des Itinéraires de Promenade et de Randonnée (PDIPR*) de la Dordogne. Ainsi, le passage des randonneurs est garanti et pérenne. Les boucles balisées en jaune se distinguent des liaisons, balisées en vert. Déjà nombreuses sur le territoire, la CAB continue le travail de création de boucles sur les communes dépourvues.
Ainsi, en 2020, des sentiers sur les communes de Lunas, Monfaucon et Fraisse seront jalonnés. Une étude est en cours sur communes de l’est du territoire pour développer la randonnée pédestre.
Les seconds sont le fruit d’une très forte volonté locale combinée à un atout patrimonial majeur. En l’absence de chemins ruraux, des acteurs privés se sont mobilisés pour proposer des sentiers de découverte de territoires exceptionnels.
C’est ainsi qu’est née la boucle de Pécharmant. Portée par les viticulteurs et le conseil de quartier, elle a été jalonnée par la CAB, selon les mêmes les règles PDIPR.
À l’ouest de Bergerac, la commune de Prigonrieux et les viticulteurs ont collaboré pour faire naitre la Boucle de Rosette Ouest qui chemine dans les vignobles de cette appellation trop peu connue de Rosette.
Ces chemins balisés sont sur des parcelles privées et exclusivement réservés aux piétons.
Que les boucles soient des initiatives communales/privées ou intégrées au PDIPR, il est capital de respecter les propriétés et la quiétude des riverains, de rester dans l’emprise des sentiers et, pour les propriétaires de chiens, de tenir votre animal en laisse. Merci.
Qu’est-ce que le PDIPR ?
Le Plan Départemental des Itinéraires de Promenade et de Randonnée (PDIPR) adopté le 23 mars 1995, et porté par le Conseil Départemental de la Dordogne, est à la fois :Le Plan Départemental des Itinéraires de Promenade et de Randonnée (PDIPR) adopté le 23 mars 1995, et porté par le Conseil Départemental de la Dordogne, est à la fois :
- Un conservatoire des chemins ruraux,
- Un outil de développement touristique au service des acteurs touristiques du département.
Les sentiers du PDIPR sont reliés entre eux. Ainsi, plus de 6 700 km d’itinéraires sont à disposition des randonneurs pédestres, équestres et VTT. Quand c’est possible, ce réseau est interconnecté avec les haltes nautiques et les véloroutes voies vertes avec une garantie d’entretien et de gestion avec les Communautés de Communes et d’Agglomération, maîtres d’ouvrages des opérations de mise en œuvre.
Les sentiers de la CAB inscrits au PDIPR sont, dès que possible, reliés à la voie verte, V91, longeant la Dordogne, véritable colonne vertébrale de l’itinérance douce sur le territoire.
Plans guides promenades et randonnées pédestres du PDPIR
À pied, à cheval ou à vélo, venez profiter d’ambiances variées et d’un dépaysement enchanteur !
Boucle du Canal de Lalinde - Mouleydier





Description
Partez à la découverte du canal de Lalinde.
Pour faciliter la navigation sur la Dordogne, axe de communication privilégié du Périgord méridional depuis le Haut Moyen Age, le canal de Lalinde fut creusé de 1838 à 1843 entre Mauzac et Tuilières. Vous y trouverez tout le long, des écluses, des bassins, des aqueducs, des maisons d'éclusiers et en particulier l'escalier de Tuilières
Informations complémentaires
Balisage
Jaune
Typologie de l'itinéraire
Boucle
Thèmes
Historique
Nature (faune, flore)
Contact
Téléphone filaire : +33 5 53 61 08 55
Point Information Tourisme de Lalinde
Exporter et partager
Informations techniques

Plan IGN

Photos aériennes / IGN

Open Street Map
Point de départ
Points d'intérêt et informations parcours
1
De Mouleydier à Mauzac
Du départ, descendez en aval de la rivière afin de prendre le pont du départ du canal, et repartez en amont en longeant le canal

Vidéo 3d : Restitution de l'utilité de la cale sèche du canal de Lalinde

Le canal de Lalinde, l'histoire
Pour faciliter la navigation sur la Dordogne, axe de communication privilégié du Périgord méridional depuis le Haut Moyen Age, le canal de Lalinde fut creusé de 1838 à 1843 entre Mauzac et Tuilières. Tout le long, des écluses, des bassins, des aqueducs, des maisons d'éclusiers et en particulier l'escalier de Tuilières furent construits.
2
De Mauzac à Mouleydier
Passez le pont et suivez l'itinéraire afin de revenir au point de départ

Vidéo depuis un drone du canal de Lalinde

Passerelle du bassin de St Capraise
Cette passerelle avait été construite au ras de l’eau (80 cm). Il a été décidé de la rehausser, comme l’avait été celle du bassin de Lalinde, de façon à permettre le passage des gabares et de leur encombrantes mais précieuses jumelles.

Passerelle motorisée du bourg de St Capraise
Cette passerelle enjambe le canal. Elle est en place de façon quasi permanente et a été conçue pour permettre l’accès PMR. Lorsqu’une gabare se présente, le pilote fait pivoter la passerelle à l’aide d’une télécommande et la remet en place une fois le passage franchi.

Vidéo 3d : Pont mobile du canal de Lalinde à Saint-Capraise de Lalinde

Echelles de crues
Découvrez sur le pan de la maison une échelle des crues de la rivière Dordogne

Passage piéton - Aqueduc
Le franchissement du canal n’est possible que grâce aux six ponts construits sur ses quinze kilomètres de longueur. Il faut, cependant, que les ruisseaux venant des coteaux puissent rejoindre la Dordogne. De même, des marcheurs ne sont pas prêts, faute de barque, à effectuer un détour de plusieurs kilomètres pour rejoindre la berge d’en face. C’est pourquoi une dizaine d’aqueducs sont percés sous l’ouvrage pour permettre de le franchir.

Vidéo 3d : Ecluse Borie Basse

Vidéo 3 : Bassin du Port de Couze sur le canal de Lalinde, avant l'accident du tour de France.

Pont de Port-de-Couze
Le 11 juillet 1964, le Tour de France remonte le canal. Un camion citerne qui assure l’approvisionnement de l’hélicoptère de la gendarmerie arrive trop vite de Bergerac et aperçoit trop tard le virage. Percutant la foule qui se masse pour voir passer les coureurs, il bascule dans le canal faisant huit morts, dont trois enfants, et treize blessés. Afin d’adoucir la courbe du virage, le canal est busé. Aucune embarcation ne pourra plus passer.

Vidéo : Une gabare franchie l'écluse de Lalinde sur le canal (Dordogne)

Cheminée de La Guillou
Cette cheminée en brique, entre le canal et la voie ferrée ne correspond pas à une usine mais à une petite chaudière qui permettait de faire bouillir l’eau. Lorsque les motrices à vapeur se présentaient au passage à niveau, elles pouvaient se ravitailler, économisant ainsi du charbon.

Bac du port de Badefols
En 1838, le « Chemin de grande communication Périgueux-Cahors » arrivait à Sauveboeuf. De là, un bac permettait aux voyageurs de franchir la Dordogne et d’atteindre la rive gauche à Badefols. Ceci explique la présence d’un pont aujourd’hui totalement inutile sur le canal.

Déversoir de Sauveboeuf
L’ingénieur Vauthier, concepteur du canal avait prévu l’éventualité d’une crue passant au dessus de l’écluse de Mauzac. Les eaux se seraient alors déversées sur Lalinde sans obstacle. C’est pourquoi le déversoir de Sauveboeuf a été aménagé de façon à détourner vers la Dordogne le trop plein en eau.

Barrage de Mauzac
La vocation première de cet ouvrage et de créer un réservoir permettant l’alimentation constante en eau du canal. C’est, en 1838, le plus long barrage de France. Il est doté en 1847 d’une échelle à poisson. Un canal de dérivation est construit en 1921 sur la rive gauche. Il alimente l’usine hydroélectrique de Calès. Aujourd’hui, le vaste plan d’eau qui s’étend jusqu’au cingle de Trémolat est apprécié des plaisanciers.
Informations sur l'auteur
Autour de Bergerac
Des chemins ruraux aux ruelles du centre historique de la ville de Bergerac, 17 boucles de randonnées vous proposent de découvrir 9 communes riches en patrimoine : Ginestet, Bergerac, Lembras, Queyssac, Saint-Laurent des Vignes, Monbazillac, Saint-Nexans, Colombier et Bouniagues.
Autour de Sigoulès-et-Flaugeac
Sillonnant les coteaux, les itinéraires de ce territoire vous feront voyager à travers l’histoire, l’architecture, la gastronomie et la nature.
Autour de La Force
18 boucles traversent des vallons boisés, les vignobles de Bergerac et de Montravel et les prairies ponctuées de plans d’eau. La Dordogne était autrefois presque entièrement forêt ; malgré sa disparition au fil des siècles, il reste sur le département de belles étendues de forêts et de bois. La forêt du Landais fait partie de ces grands massifs forestiers qui ont survécu. Ses sols siliceux, plus ou moins acides, portent une flore apparentée à celle des landes de Gascogne, d’où son nom. Le paysage est composé de collines et de petits vallons où coulent de jolies rivières qui sillonnent la forêt du Landais.
Autour de Creysse
Voici le plan-guide idéal pour découvrir ou redécouvrir des lieux & appellations célèbres du Bergeracois : les vignobles de Pécharmant, les coteaux de Monbazillac et bien sûr la ville de Bergerac. Il vous dévoilera également des pépites de l’Est du territoire qui méritent le détour comme le bourg de Colombier, Lamonzie-Montastruc et ses hameaux, des lieux chargés d’histoire comme la commune de Mouleydier
ou d’autres comme Saint-Sauveur de Bergerac aux portes de la forêt de Liorac et ses massifs forestiers de feuillus.
Ces cartes indéchirables sont en vente au tarif de 3€50 l’unité à :